Prothèses Mammaires

Prothèses Mammaires

Le sein est le symbole de la féminité, plus de séduction

La perspective de cette intervention, vous enthousiasme,  ne plus avoir de seins petits qui ne peuvent pas se développer parce qu’ils sont insensibles aux hormones, des seins vidés après la grossesse, après l’allaitement ou après un amaigrissement.

 

Vous êtes enthousiaste de ne plus avoir recours au soutien gorge push-up avec remplissage mais vous êtes aussi craintive de ne pas avoir un sein naturel, mais rassurez-vous le résultat est le plus beau de la chirurgie esthétique.

 

« C’est l’intervention la plus demandée et qui donne les plus beaux résultats de la chirurgie esthétique »

Les prothèses

Vous aurez un résultat d’autant meilleur que vous avez un thorax plat, un sein qui ne tombe pas et une peau épaisse.

Ce qui est important, c’est la distance entre le sternum et le mamelon (18 cm), entre le mamelon et le sillon sous mammaire (7cm) et entre les mamelons (18cm)

 

Il faut rappeler que les prothèses donnent simplement du volume, elles ne remontent pas les seins.

Chaque prothèse a une enveloppe constituée d’élastomère de silicone semi-rigide mais c’est son contenu qui diffère :

 

1/  Elle peut être remplie de sérum physiologique : c’est ce que l’on appelle une  prothèse gonflable.

 

Les avantages :

  • Bien sûr c’est la sécurité. C’est l’innocuité que l’on doit toujours vouloir parce que la durée d’une prothèse est limitée. L’enveloppe se fragilise avec le temps et un jour elle va se percer. En cas de rupture, le diagnostic est facile, le sein se vide en 48h, l’eau est réabsorbée par les tissus, sans problème, puisqu’on est fait de 70% d’eau.

 

  • L’autre avantage, c’est l’absence de survenue de coques après 3 mois, et elles ne durcissent que dans 2% des cas.

 

  • Enfin un autre avantage, si pendant une grossesse, les seins deviennent trop gros, il est possible de percer la prothèse pour éviter l’étirement de la peau.

 

Les inconvénients :

  • Elles n’ont pas la consistance idéale, car elles sont un peu trop fluides, de plus, l’enveloppe est épaisse, plus raide donc plus palpable. La prothèse doit donc être mise le plus souvent derrière le muscle pour ne pas être visible ou palpable.

 

  • Elles peuvent se dégonfler les 5 premières années, dans 2 ou  3% des cas.

 

 

2/  La prothèse peut être pré-remplie de gel de silicone : c’est la prothèse en silicone

 

Les avantages :

C’est leur consistance, elles ont une consistance idéale, et peuvent  donc être mise en arrière de la glande mammaire, si les conditions le permettent. Les gels actuels sont plus cohésifs, avec moins de risques de suintement et donc une incidence de coque  considérablement diminuée.

Enfin elle peuvent prendre différentes formes, bombées, droites, concaves.

 

L’inconvénient :

Quand la prothèse va se percer, le diagnostic de rupture est difficile mais des milliers de gouttelettes de silicone vont s’échapper, migrer, s’encapsuler et faire alors des « bosses » visibles et rendre le diagnostic évident. On les retrouve le long du grand pectoral. Elles peuvent aussi être absorbées par les ganglions et migrer dans l’aisselle et même dans l’aine.

Oui parce qu’elles vont s’user et vont finir par se percer.

Rarement avant 10 ans mais parce que le diagnostic de rupture des prothèses en silicone à l’inverse des prothèses remplies de sérum, est plus difficile, les fabricants de prothèse préconisent une écho-mammographie qui montre bien les contours de la prothèse au bout de 10 ans, puis une fois par an.

Cela ne se discute pas quand la peau est mince, quand il n’y a pas de glande, quand il n’y a pas de graisse, on est obligé de mettre les prothèses derrière le muscle, sinon elles seraient visibles, elles seraient palpables.

 

Par contre quand la peau est épaisse, qu’il y a de la glande, on peut mettre les prothèses en arrière de la glande mammaire, en avant du muscle.

L’avantage : l’aspect est plus naturel, la prothèse bouge avec vous.

 

L’avantage de mettre les prothèses en rétro pectoral, c’est pour la surveillance carcinologique de la glande qui est alors beaucoup plus facile

Le volume idéal est le plus difficile à définir. Il dépend de la silhouette, il dépend de la largeur du thorax, c’est souvent une question de mode et de goût aussi mais il faut savoir que plus c’est gros moins c’est beau.

L’intervention

L’anesthésie peut être une péridurale haute, une anesthésie locale avec sédation intra-veineuse, une anesthésie générale.

L’intervention se fait toujours en ambulatoire : il n’y a pas d’hospitalisation, vous rentrez chez vous le jour même.

Quand la prothèse est placée derrière la glande ce n’est pas douloureux. La glande est insensible, vous pouvez faire tous les mouvements que vous voulez, après l’intervention.

 

Quand la prothèse est mise derrière le muscle, c’est totalement différent.C’est plus douloureux car le muscle est très innervé et se laisse distendre moins facilement.

Il faut, les 15 jours précédent l’intervention, s’abstenir de :

 

  • prendre tout ce qui peut faire saigner, tel que l’Aspirine, les anti-inflammatoires, la Vitamine E de synthèse, le Ginko Biloba, le gingseng

 

  • Fumer

 

  • Enfin si vous avez des antécédents de phlébite ou si quelqu’un de votre famille a déjà eu une phlébite, nous vous demandons d’arrêter la pilule un mois avant l’intervention.

 

  • À partir de 35 ans, il est préférable de passer une écho-mammographie.

 

Il faudra voir l’anesthésiste une semaine avant l’intervention et faire une bilan sanguin avec surtout un bilan de coagulation.

Oui si la prothèse est mise en arrière du muscle, car la contraction du muscle pectoral a tendance à faire remonter la prothèse, il ne faut donc surtout pas porter de soutien-gorge.

 

Il ne faut pas solliciter les muscles pectoraux de façon répétitive pendant 1 mois.

 

Si vous voyez que la prothèse à tendance à remonter, il faudra mettre un bandeau ( conformateur ) qui au contraire sert d’anti-soutien-gorge. Le but est d’absolument empêcher la prothèse de remonter car une fois remontée, l’espace libéré en dessous se ferme et la prothèse ne pourra plus redescendre. Ce bandeau doit donc être porté pendant 1 mois, 1 mois ½ si on passe par l’aisselle.

Cela dépend de votre activité professionnelle, si votre profession est très physique, il faut prévoir un arrêt de travail de 15 jours, sinon 8 jours sont suffisants.

L’hématome, c’est un gonflement du sein qui devient dur, qui est douloureux, avec un sensation de pansement très serré. Il nécessite d’être évacué au bloc opératoire. L’hématome survient le plus souvent dans les 3 heures suivant l’intervention, c’est la raison pour laquelle vous resterez au moins 3h en salle de réveil.

 

L’autre complication est l’infection qui est inhérente à toute intervention chirurgicale, mais ici elle est rare.

Les cicatrices Aréoles, aisselles, plis sous mammaires, quand les cicatrices sont belles, elles le sont partout.

 

1/ Dans l’aisselle :

 

  • C’est bien pour une première fois, mais vous pouvez aussi faire une mauvaise cicatrice : la cicatrice est rouge et donc se voit car la peau de l’aisselle est blanche ,ce qui peut être un problème l’été, car on se met le plus souvent en débardeur et on montre plus ses dessous de bras que ses seins.

 

2/ Autour de l’aréole :

 

  • quand la cicatrice n’est pas belle, il faut pratiquer son exérèse, avec un risque d’aréoles asymétriques.

 

3/ Dans le pli sous-mammaire :

 

  • belle parce qu’elle est dans un pli

 

  • la plus avantageuse à long terme,

 

  • on la reprend le plus facilement,

 

  • c’est celle que vous voyez le moins

 

  • s’il y a une coque, on est obligé de passer par là.

 

La Coque ?

C’est un durcissement ( dans 2 à 6% des cas ), on n’en connaît pas la raison, c’est le mystère de la guérison sans aucune logique. L’enveloppe qui se forme autour de la prothèse par réaction à la prothèse qui reste un corps étranger pour l’organisme, normalement mince peut se rétracter autour de la prothèse qu’elle transforme en boule très dure semblable à une balle de tennis , douloureuse et inesthétique. Et là, personne n’arrive à le contrôler, personne ne peut prévoir si vous allez guérir en gardant une prothèse souple ou non. Si la prothèse durcit, il faut peser sur la prothèse constamment pour agrandir l’espace par le port d’un corsage sans bonnets associé à la prise d’anti-inflammatoires. S’il n’y a pas d’amélioration, il faut re-intervenir pour enlever la coque, mais celle-ci peut récidiver.

 

L’incidence de ce durcissement de la prothèse semble diminué par l’utilisation d’une prothèse en gel de silicone plus cohésif, lorsque l’on met la prothèse en rétropectoral et bien sûr avec l’âge car plus on vieillit moins on hyper-cicatrise et moins on risque cette complication.

Lorsque la coque est très importante, voir même calcifiée , elle peut infiltrer les tissus en particulier les muscles et on ne pourra pas changer immédiatement la prothèse. Il faudra alors dans un premier temps enlever la prothèse , enlever la capsule et attendre 3 à 4 mois pour introduire une nouvelle prothèse.

 

Des prothèses trop souples ? qui risquent de descendre, il faut alors mettre un soutien gorge à armatures, serré en bas, pour arrêter la descente.

 

La rupture ?

Elle est imparable. La durée de vie de ces prothèses est très variable, si la rupture survient avant 5 ans ( 2 à 3% ), ce qui est anormal, le remplacement sera pris en charge par le fabriquant. Cette rupture peut se faire à la suite d’un traumatisme ou de l’usure naturelle de l’enveloppe , ou du fait de la nature instable du silicone.

Lorsque la prothèse est gonflable il peut y avoir des plis par dégonflement, chez les patientes minces à peau fine, ces plis risquent d’être visibles à la partie supérieure.

 

La sensibilité du mamelon ?

Elle peut être désagréable quelques temps, elle peut être augmentée ou diminuée quand la prothèse est mise en rétro glandulaire mais redevient normale à 3 mois..

Vous devez dormir sur le dos avec deux oreillers derrière la tête les premiers jours. Vous prendrez, dés le soir, de l’intervention, en respectant rigoureusement la posologie, les médicaments qui vous ont été prescrits, des antalgiques si les prothèses ont été placées en rétro-pectoral.

 

Si vous présentez des douleurs ne cédant pas aux médications qu’on vous a prescrit, ou un gonflement d’un seul côté, ou un pansement qui semble trop serré, il faut appeler immédiatement, au  06 75 86 60 05. car il peut s’agir d’un hématome,

 

S’il y a des drains, ils seront enlevés le lendemain.

 

  • Vous serez revue la 1ère semaine puis à 2 ou 3 semaines pour voir comment la prothèse se comporte.

 

  • Vous pourrez vous doucher à partir du 2ème jour.

 

  • Vous pourrez conduire dès la 2ème semaine.

 

  • Il est préférable de ne pas exposer vos seins au soleil pendant deux mois.

Le mamelon doit être au centre du sein, il doit être à 5cm du sillon sous mammaire.

Quand vous mettez une prothèse, en général d’un diamètre de  10cm, la partie la plus épaisse arrive en regard du mamelon, alors le résultat sera beau.

 

Quand la ptose est modérée, que le mamelon reste au dessus du sillon mais avec une distance, entre mamelon et sillon, courte, vous pouvez compenser en abaissant le sillon pour que le centre de la prothèse soit en arrière du mamelon et là, il n’y a que la cicatrice d’implantation de la prothèse et si la patiente est plus forte que mince, que la prothèse est souple, elle viendra naturellement remplir le segment inférieur. Sinon elle risque de remonter à sa place originelle

 

L’autre solution, si le mamelon est au dessous du sillon, il faut le remonter , et pour remonter le mamelon, il faut enlever de la peau, et alors c’est faire des cicatrices sur un sein qui n’en a pas.

 

 

LE LIFTING MAMMAIRE : LE SEIN PTOSE MAIS AVEC DU VOLUME

Un sein un peu glissé mais avec du volume, une bonne tenue, sans vergeture, sans aréole large, avec un mamelon qui pointe en avant, une très belle peau, symétrique, n’est pas forcément laid . Il peut être encore joli et ne présente pas d’indication chirurgicale, car le sein sera toujours plus joli qu’avec des cicatrices !

Tels sont les éléments d’information que nous souhaitions vous apporter en complément à la consultation.

Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire après la consultation et d’y réfléchir "à tête reposée".

 

Cette réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.

Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours d’une prochaine consultation, ou bien par téléphone, voire le jour même de l’intervention, ou nous nous reverrons de toute manière, avant l’anesthésie.

21 rue Lafayette 31000 Toulouse
05 61 21 99 04

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